mardi 27 novembre 2018


Présidentielle 2018 : Aly « Magouille » Ndiaye n’est pas digne de confiance selon Guy Marie Sagna
Alassane Baldé
Le processus électoral est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique et des organisations de la société civile. En effet entre le fichier électoral, la disponibilité des cartes et la personne du ministre d’ l’intérieur que de contestations. Face à la presse hier le leader de France dégage non moins coordonnateur du collectif pour la justice,c’est aussi prononcé sur la question pour s’attaquer à l’organisateur des élections à savoir le ministre de l’intérieur Ali Ngouille Ndiaye. Guy marie estime que Ali Ngouille Ndiaye n’est pas digne de confiance compte tenu d’un passé récent. « Ali magouille Ndiaye a énormément de chose à se reprocher. On se rappelle que c’est lui qui avait fait du faux pour signer un contrat pétrolier. Ce ministre là, il est prés à tout pour que Macky Sall ait un deuxième mandat ». Et par conséquent il est de la responsabilité des citoyens de se lever et  freiner ce régime dictatorial de Macky Sall. « Nous estimons que face à cette situation il faudrait que les citoyens, les organisations se mobilisent, se battent parce que cet élection là est une élection importante. Et ces populations doivent se mobiliser pour exiger des élections libre est transparente et non des élections dont les résultats sont connues d’avance ».


jeudi 18 octobre 2018


Fistule obstétricale : Le visage juvénile du mal à Kolda
Alassane Baldé


Elles sont de plus en plus jeunes ces filles à souffrir des complications liées à la fistule obstétricale, constat fait par la responsable genre de l’ONG FODDE. Pour cette année, ce sont les jeunes de moins de 20 ans qui sont les plus reçus », a confirmé Mame Cissé Diop. « Pour cette année, ce sont  59 femmes qui ont été  reçues dont 55 orientées sur la base de symptômes. Parmi cette couche, 40 ont été confirmées d’avoir la fistule puis réparées dans la région de Kolda dont huit (8) venues de Tambacounda. Pour la région de Sédhiou 25 patientes ont été référées pour douze cas (12) confirmés et réparés.  Même si les femmes atteintes par cette maladie souffrent psychologiquement et moralement du fait qu’elles  sont exclues par la communauté dont elles sont issues voire marginaliser par leurs proches, d’autres facteurs viennent aggraver cette affection. «  Il s’agit des grossesses précoces, le non respect des consultations prénatales, les accouchements à domicile, la référence à temps pour les malades. Mais aussi, l’excision où Kolda et Sédhiou sont deux régions où les pesanteurs socioculturelles sont très visibles a tendance à corser la donne, sans oublier l’émigration où les émigrés viennent épouser de jeunes filles les engrossent et laisser à eux-mêmes. Aujourd’hui grâce à l’UNFPA a travers son programme Mouskoka financé par l’UNION Européenne des actions sont entrains d’être menées pour stopper cela en mettant l’accent sur un certains notre de stratégies. « Pour la prise des femmes ou jeunes filles atteintes de fistule, trois stratégies sont développées au niveau de la région de Kolda, où la malade continue de faire son bonhomme de chemin. Il s’agit du renforcement de capacité des acteurs communautaires (matrones, les Bajenu Gox, les leaders femmes, les Tradipraticiens, les communicateurs traditionnels et les jeunes) qui jouent un rôle très important dans la lutte contre la fistule obstétricale ».


lundi 1 octobre 2018


Médecins non inscrits : L’ordre tape sur la table
Alassane Baldé
Face à la presse l’ordre des médecins du Sénégal s’en prend ouvertement à leurs collègues non encore inscrits à l’ordre. Selon Dr Joseph Mendy, vice-président de l'Ordre national des médecins du Sénégal (Onms), ces médecins non-inscrits sont considérés comme des illégaux de la profession. En d’autre terme, ils exercent illégalement la médecine au Sénégal. Ce qui constitue une faute pénale entre deux (2) à six (6) mois fermes. « Un médecin qui ne s’inscrit pas à l'Ordre exerce illégalement la médecine au Sénégal. Et ceci constitue une faute pénale condamnée entre autres de deux à six mois fermes »Poursuivant son argumentaire Joseph Mendy de rappeler que la réinscription et nécessaire. « La réinscription est obligatoire pour les médecins. Le fait de donner sa cotisation annuelle est une obligation. Et le défaut de ceci est sanctionné de la même façon que le non inscrit. Si vous ne le faites pas, vous passez tout de suite dans le camp de l'illégalité de la profession ». Dr Joseph Mendy s’exprimait en marge de la cérémonie de publication du tableau de l’Ordre des médecins du Sénégal tenue à son siège, sis Mermoz, où il a constaté que celui  de 2018, a connu une augmentation exponentielle de 20 à 30 % des médecins qui sont de plus en plus conscients de leurs devoirs à l’Ordre. L’année passée, soutient-t-il, les inscrits étaient au nombre de 1400, et cette année ils sont à peu près à 1700. « Ce qui est à saluer et à féliciter », renchérit-il. Avec le nouveau tableau qui est aujourd’hui prêt, 1677 médecins ont été chiffrés, même s’il y a une quarantaine qui sont venus après que l’imprimeur ait reçu la liste. Pour ceux la qui trainent encore les pieds Il faut qu’ils fassent d’efforts de se  régulariser.

mercredi 12 septembre 2018


Lutte contre le cancer du col : le Vaccin bientôt disponible dans le PEV

Alassane Baldé

Le Sénégal va  porter à 14, le nombre d’antigènes dans son programme élargi de vaccination avec l’entrée du Papilloma Virus. L’annonce a été faite hier par le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr à l’occasion de la pose de la première pierre du poste de santé de Cambéréne 2. Pour le ministre c’est une étape importante qui vient d’être fait dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus. « J’ai le plaisir de vous annoncé l’introduction dans la première quinzaine du mois de Novembre 2018 d’un autre vaccin, je veux nommer le vaccin contre le cancer du col de l’Utérus dans le PEV de routine sur l’ensemble du territoire national portant ainsi à 14 le nombre d’antigènes disponible dans notre PEV ». Dans la même foulé, le ministre a rappeler les nombreux efforts consentis par GAVI- Alliance qui finance à hauteur de 70% notre programme élargi de vaccination. « C’est sur cette voix que notre partenaire GAVI chemine avec nous depuis plusieurs années. A ce titre il me plait de rappeler le soutien décisif de GAVI dans l’introduction de nouveaux vaccins dont 4 ». Ainsi donc avec ce vaccin les femmes n’auront plus à se soucier du cancer dol de l’utérus qui avec le cancer du sein constitue la première cause de mortalité chez les femmes. D’ou l’importance de rendre disponible ce vaccin capitale pour nos femmes. Le ministre a aussi soutenu la signature d’une convention pour un montant de 12 milliards destinés au relèvement des plateaux techniques des hôpitaux  du pays comme l'a  souhaité le chef de l’état Macky Sall.

mercredi 29 août 2018


Choléra en Afrique : 3000 morts en 2017, l’OMS tire la sonnette
Alassane Baldé
Le choléra est une vieille maladie mais qui continue à être un problème de santé en Afrique. Rien qu’en 2017, nous avons enregistré  plus de 150.000 cas  de choléra et plus 3000 décès a Révélé hier  le directeur des Urgences de l’OMS pour l’Afrique le Dr Socé Fall. C’est en marge des travaux de la 68 éme Session du Comité Régional de l’OMS pour l’Afrique qui s’est ouvert ce Lundi a Dakar « A l’heure où je vous parle nous avons 17 pays qui connaissent des cas de choléra. Cela veut dire que c’est un problème important de santé et quand vous regardez la problématique du choléra, y a un problème d’accès à l’eau potable pour les populations ». Selon le Dr Socé fall la lutte contre le choléra nécessite une approche multisectorielle. « L’action pour prévenir le choléra ne se limite pas au secteur de la santé qui donne de l’eau potable. L’ensemble des secteurs du gouvernement doivent travailler dans l’assainissement. L’ensemble des pays soient engagés, en termes d’investissement pour de meilleures conditions de vie des populations ». Poursuivant son argumentaire le directeur des opérations d’urgences insiste sur la mobilisation de tous pour arriver a bout de cette épidémie. « La stratégie globale vise à mobiliser l’ensemble des partenaires au niveau global pour que  quand on parle de développement, on puisse prendre compte des déterminants de la santé. L’autre côté, c’est la mobilisation des ressources. Il y a aussi le vaccin oral qui est utilisé. Dans les conditions d’épidémies ».