jeudi 18 octobre 2018


Fistule obstétricale : Le visage juvénile du mal à Kolda
Alassane Baldé


Elles sont de plus en plus jeunes ces filles à souffrir des complications liées à la fistule obstétricale, constat fait par la responsable genre de l’ONG FODDE. Pour cette année, ce sont les jeunes de moins de 20 ans qui sont les plus reçus », a confirmé Mame Cissé Diop. « Pour cette année, ce sont  59 femmes qui ont été  reçues dont 55 orientées sur la base de symptômes. Parmi cette couche, 40 ont été confirmées d’avoir la fistule puis réparées dans la région de Kolda dont huit (8) venues de Tambacounda. Pour la région de Sédhiou 25 patientes ont été référées pour douze cas (12) confirmés et réparés.  Même si les femmes atteintes par cette maladie souffrent psychologiquement et moralement du fait qu’elles  sont exclues par la communauté dont elles sont issues voire marginaliser par leurs proches, d’autres facteurs viennent aggraver cette affection. «  Il s’agit des grossesses précoces, le non respect des consultations prénatales, les accouchements à domicile, la référence à temps pour les malades. Mais aussi, l’excision où Kolda et Sédhiou sont deux régions où les pesanteurs socioculturelles sont très visibles a tendance à corser la donne, sans oublier l’émigration où les émigrés viennent épouser de jeunes filles les engrossent et laisser à eux-mêmes. Aujourd’hui grâce à l’UNFPA a travers son programme Mouskoka financé par l’UNION Européenne des actions sont entrains d’être menées pour stopper cela en mettant l’accent sur un certains notre de stratégies. « Pour la prise des femmes ou jeunes filles atteintes de fistule, trois stratégies sont développées au niveau de la région de Kolda, où la malade continue de faire son bonhomme de chemin. Il s’agit du renforcement de capacité des acteurs communautaires (matrones, les Bajenu Gox, les leaders femmes, les Tradipraticiens, les communicateurs traditionnels et les jeunes) qui jouent un rôle très important dans la lutte contre la fistule obstétricale ».


lundi 1 octobre 2018


Médecins non inscrits : L’ordre tape sur la table
Alassane Baldé
Face à la presse l’ordre des médecins du Sénégal s’en prend ouvertement à leurs collègues non encore inscrits à l’ordre. Selon Dr Joseph Mendy, vice-président de l'Ordre national des médecins du Sénégal (Onms), ces médecins non-inscrits sont considérés comme des illégaux de la profession. En d’autre terme, ils exercent illégalement la médecine au Sénégal. Ce qui constitue une faute pénale entre deux (2) à six (6) mois fermes. « Un médecin qui ne s’inscrit pas à l'Ordre exerce illégalement la médecine au Sénégal. Et ceci constitue une faute pénale condamnée entre autres de deux à six mois fermes »Poursuivant son argumentaire Joseph Mendy de rappeler que la réinscription et nécessaire. « La réinscription est obligatoire pour les médecins. Le fait de donner sa cotisation annuelle est une obligation. Et le défaut de ceci est sanctionné de la même façon que le non inscrit. Si vous ne le faites pas, vous passez tout de suite dans le camp de l'illégalité de la profession ». Dr Joseph Mendy s’exprimait en marge de la cérémonie de publication du tableau de l’Ordre des médecins du Sénégal tenue à son siège, sis Mermoz, où il a constaté que celui  de 2018, a connu une augmentation exponentielle de 20 à 30 % des médecins qui sont de plus en plus conscients de leurs devoirs à l’Ordre. L’année passée, soutient-t-il, les inscrits étaient au nombre de 1400, et cette année ils sont à peu près à 1700. « Ce qui est à saluer et à féliciter », renchérit-il. Avec le nouveau tableau qui est aujourd’hui prêt, 1677 médecins ont été chiffrés, même s’il y a une quarantaine qui sont venus après que l’imprimeur ait reçu la liste. Pour ceux la qui trainent encore les pieds Il faut qu’ils fassent d’efforts de se  régulariser.